L’oignon, est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Amaryllidaceae (anciennement Liliaceae puis Alliaceae), largement et depuis longtemps cultivée comme plante potagère pour ses bulbes de saveur et d'odeur fortes et/ou pour ses feuilles. Le terme désigne aussi le bulbe de cette plante récolté comme légume. Par extension, il désigne parfois familièrement en jardinage les bulbes d'autres plantes, généralement non comestibles (par exemple : oignon de tulipe). L'oignon potager est utilisé dans de très nombreuses recettes et existe en de nombreuses variétés, parmi lesquelles l'échalote.

C'est à la fois un légume et un condiment précieux, qui possède de multiples propriétés médicinales.

Le bulbe de l'oignon se compose de bases épaissies de feuilles s'enveloppant les unes dans les autres. De façon générale on parle d'oignon pour tous les bulbes de liliacées, comme les tulipes. 

C'est l'une des racines dont la culture est la plus ancienne. Originaire d'Asie, son emploi remonte à la préhistoire. Il était connu plusieurs millénaires avant notre ère : on le trouve fréquemment représenté sur les tombeaux égyptiens

Principales caractéristiques

La composition nutritionnelle de l’oignon se rapproche de celle des autres légumes frais. 


Il est plus ou moins riche en eau de constitution : cette teneur varie de 86 à 89 % pour les oignons «de garde» (ou «oignons secs»), et peut atteindre 90 à 93 % pour les oignons frais (oignons blancs de printemps). 


Il doit l’essentiel de son apport énergétique (34 kcalories aux 100 g en moyenne, soit 142 kJoules) à ses glucides. Ces glucides ne sont que partiellement assimilables.  


Les protides, les lipides et les autres constituants énergétiques de l’oignon ne sont présents qu’en très faibles quantités. 


Parmi les nombreux minéraux et oligo-éléments, le soufre est le plus caractéristique. Il entre dans la composition des substances responsables de la saveur et de l’odeur typiques de l’oignon. Le soufre est considéré comme un facteur limitant la tolérance digestive d’un aliment. 


On note aussi des teneurs importantes en potassium, en phosphore et calcium. Des oligo-éléments relativement rares sont bien représentés : le sélénium, qui favorise les défenses immunitaires et s’avère essentiel dans la lutte contre le vieillissement cellulaire, l’oignon est une des meilleures sources végétales de sélénium ; le manganèse, activateur de nombreuses enzymes, et régulateur des neuro-transmetteurs cérébraux  ; le cobalt, anti-anémique car co-facteur de la vitamine B12  ; le fluor, nécessaire au bon état des dents et des os  ; le molybdène, catalyseur azoté  etc... 


La teneur en vitamine C de l’oignon est loin d’être négligeable. On comprend mieux le rôle d’aliment anti-scorbutique joué autrefois par l’oignon pour les marins qui partaient en haute mer. Les pigments colorés (polyphénols flavonoïdes jaunes, ou substances anthocyanes de couleur rouge ou violette) qui donnent aux différentes variétés d’oignons leurs teintes caractéristiques, possèdent aussi des propriétés «vitamine P», et potentialisent l’action de la vitamine C (en renforçant notamment la résistance des capillaires sanguins). 


Beaucoup de vitamines du groupe B sont retrouvées dans l’oignon, à des taux modérés. On relève aussi la présence de vitamine E et de provitamine A. 


Les fibres, moyennement abondantes sont constituées à la fois de celluloses et d’hémicelluloses (qui forment les parois des cellules végétales) et de pectines et autres substances colloïdales (donnant des composés de consistance mucilagineuse après cuisson). Cet équilibre, entre des fibres de nature différente, rend l’oignon cuit doucement laxatif, et bien supporté par les intestins. 


Source www.aprifel.com